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 La princesse charmante

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AuteurMessage
taiyochan
Modératrice Kat-tunniene
taiyochan


Messages : 221
Date d'inscription : 19/11/2011
Age : 27
Localisation : Au Café Panda

La princesse charmante Empty
MessageSujet: La princesse charmante   La princesse charmante Icon_minitimeDim 22 Avr - 16:59

Pairing: Akame

Rating: Tous publics

Genre: Yaoi, merveilleux

Mot de l'auteur: J'ai un peu craqué sur cet OS. A force de voir Jin déguisé en fille dans les sketchs de Kat-tun.... J'espère que vous aimerez !



Il était une fois, dans un royaume lointain, un jeune prince qui s'ennuyait ferme dans son château. Il n'avait pas d'amis à proprement parler, ni de frères. Ses huit petites sœurs n'avaient même pas dix ans et passaient la journée à hurler dans les couloirs, à jouer aux poupées, à chat, à la dînette...rien qui puisse intéresser un jeune homme de plus de vingt ans.


Un jour, son père le fit appeler dans son bureau. Il s'y rendit en traînant des pieds et poussa un long soupir découragé en s'asseyant le moelleux fauteuil de velours rouge.


« Kazuya, pourrais-je savoir ce qui te met dans un tel état ? » demanda son père.
« J'm'ennuie...
- Tu pourrais faire un effort pour t'exprimer. », le réprimanda le roi. « N'oublie pas qui tu es.
- Ouais, ben là, j'suis juste un mec comme les autres qui se fait chier ! Et puis j'ai jamais demandé à naître prince ! » ragea le jeune homme en coulant un regard dégoûté à la pièce. Les lourdes tentures, les dorures, les grandes fenêtres parfaitement blanches, les meubles en acajou, le marbre, toutes ces fioritures inutiles. Pourquoi tout n'était pas vert pomme, d'abord ?

« Justement, je t'ai fait venir afin de te parler de ton avenir. Tu es en âge de te marier. »

Le jeune homme fit mine de vomir.

« Nan mais ça va pas ? Tu sais très bien que je suis g...
- Kazuya, tais-toi ! » lui ordonna son père. Il ne voulait pas que l'on sache que son fils préférait les hommes aux femmes. Son rejeton continua:
« Y'a assez de meufs au palais ! Et c'est déjà assez chiant comme ça, pas besoin d'en rajouter ! Ça sert à rien, c'est bruyant et c'est déb...
- Je te prie de parler autrement de tes jeunes sœurs ! Je pensais que voyager dans une région lointaine et combattre des monstres afin de délivrer une princesse te plairais. Tu ferai autre chose de tes journées que de rester à bayer aux corneilles. »


Kazuya avait vivement redressé la tête aux paroles de son père. Ça avait l'air plutôt intéressant... sauf la toute fin. Il n'avait aucune envie de s'encombrer d'une princesse bête comme ses pieds. Mais ça le changerait un peu, et au pire, il pouvait toujours se battre et laisser la fille dans sa tour. Son père, voyant son regain d'énergie, claqua des doigts. Aussitôt, le grand chambellan accourut, un registre sous le bras. Il l'ouvrit et le déposa sur la table. Le jeune prince y jeta un coup d’œil et s'étrangla silencieusement alors que le roi lui expliquait:


« C'est la liste de toutes les princesses de ce monde.
- Merci, j'avais compris.
- Voyons...Quelle damoiselle iras-tu sauver ? La Belle au Bois Dormant ?
- C'est non pour plusieurs raisons. De une, elle est déjà mariée. De deux, elle passe son temps à dormir. De trois, le pauvre type qui l'a récupérée, je l'ai rencontré et il a vraiment pas de chance. Il peut même pas coucher avec elle parce qu'une fois sur …
- Stop ! Que dirais-tu de... »


Il s'interrompit, le grand chambellan lui glissant un mot à l'oreille. Son visage se décomposa, puis reprit quelques couleurs.


« Apparemment, il ne reste qu'une seule princesse encore célibataire. Mais elle habite très loin, et nous n'avons donc que très peu d'informations la concernant. Nous savons juste où elle demeure, ainsi que son âge.
- Mouais... Y'a des bestioles à abattre ? »



*****



Le prince se mit en selle et partit au galop, dix jeunes gens cavalant derrière lui. Ils transportaient toutes ses affaires, car Kazuya avait besoin d'un minimum de confort. Malgré son dédain pour toutes ces choses superficielles, il n'aurait pu s'en passer.

A midi, lorsqu'ils s'arrêtèrent pour déjeuner, il remarqua que tous ses hommes suaient à grosses gouttes. Les imbéciles ! Ils étaient en armure alors que c'était la canicule ! Kazuya, pourtant en tenue de voyage légère, souffrait aussi de la chaleur.

Il les autorisa à se changer, mais les jeunes hommes hésitèrent. Le prince souffla d’exaspération, et, à valeur d'exemple, retira son pourpoint et ses bas de soie, se retrouvant ainsi en chemise et pantacourt.

Profitant que les autres, affairés à se dévêtir, ne lui prêtaient aucune attention, il s'éclipsa vers un petit ruisseau pour être enfin seul. Non pas qu'il était associable, mais la compagnie de ces gens de cour lui pesait. Il aurait mille fois préféré être le fils d'un forgeron, et n'avoir aucune obligation, comme celle de se...marier... Il frissonna à cette horrible pensée et s'aspergea le visage pour se changer les idées. En se relevant, il s'admira quelques instants dans l'eau limpide. Habillé – ou plutôt déshabillé – de cette manière, il se trouvait encore plus beau que d'habitude. S'il avait été une fille, il se serait jeté dans ses propres bras. « Sauf que je me serais envoyé paître. »




Il allait rejoindre ses compagnons lorsqu'un scintillement au-dessus de l'eau le fit s'arrêter. Il reconnut immédiatement la poussière bleue qui annonçait l'arrivée de sa marraine la fée. Kazuya grimaça. Sa marraine avait la capacité de se rendre dans le futur et en ramenait souvent des objets pour le moins insolites. Comme pour lui donner raison, il entendit un horrible bruit et la fée surgit de nulle part, chevauchant une étrange machine de métal noir brillant à deux roues qui produisait une fumée âcre. La vieille femme descendit en chancelant, et murmura:


« Ce n'est vraiment pas pour moi, les motos. »

Entre deux quintes de toux, son neveu réussit à articuler:

« C'est une quoi ?
- Une mo..oublie, ça n'apparaîtra que dans plusieurs siècles.
- Hum... Que me vaux le plaisir de ta visite ?
- Tu sais, avant d'arriver à conquérir le cœur de la fameuse damois...
- Hé ! On se calme ! J'ai aucune envie de la conquérir, ni même de la voir, c'est clair ? Je m'en contrefiche de la fille, je veux juste me battre !
- D'accord » opina-t-elle, la lèvre inférieure légèrement avancée, signe évident qu'elle était déçue, mais aussi, pour ceux qui la connaissaient suffisamment, qu'elle se mettrai bientôt en colère. Désireux de s'en aller au plus vite, Kazuya reprit:
« Bon alors ?
- Je voulais te donner ceci. »


Elle fit apparaître une sorte de cotte de maille faite dans un matériau mou. Voyant que son vis-à-vis haussait un sourcil, elle lui expliqua en soupirant fortement:

« C'est une combinaison ignifugée. Ça protège du feu. »

Soudain, une nuée de moustiques approcha de son oreille. Elle devint toute rouge et ses joues se gonflèrent. Reconnaissait les signes avant-coureurs d'une explosion imminente, le prince attrapa l'habit et s'enfuit à toutes jambes. Pour rien au monde il n'aurait voulut assister à une colère de sa marraine. Il avait déjà donné, et le résultat s'était avéré plutôt désastreux. C'était d'ailleurs l'unique point sur lequel lui et son père parvenaient à s'entendre: à côté de ça, la guerre la plus meurtrière était une partie de cartes.

Alors qu'il rejoignait ses compagnons, un cri perçant et effrayant se fit déchira le calme ambiant. Tous sursautèrent, puis échangèrent un regard entendu. Les colères de la marraine de Kazuya étaient légendaires. Les moustiques devaient à présent n'être plus qu'un souvenir.




Le prince pesta intérieurement une nouvelle fois. Des monstres à abattre, lui avait dit son père... Tu parles !

« Mais y'a que dalle ici ! » trépigna-t-il sur la selle.

Sa suite ne dit rien mais leur futur roi leur faisait penser à un enfant capricieux. Eux étaient soulagés de ne croiser aucune bestiole, ça se voyait à leurs expressions. Kazuya claqua la langue, excédé. Un monstre, c'est moche, ça pue et c'est dangereux , d'accord, mais c'est justement pour ces raisons qu'il avait accepté de partir. Quel était l'intérêt autrement ?

Ah oui... la princesse... Il soupira et prit une décision: il sauverait la fille, la ramènerait pour la montrer à son père, et avant le mariage, la ferait enlever par des mercenaires. Après, ils en feraient ce qu'il voudraient. Le prince s'auto-congratula pour son idée de génie.



Plus les jours passaient, plus Kazuya se renfrognait. Il s'ennuyait à mourir, il avait trop chaud et des crampes dans les fesses à force de rester assis.

Alors qu'ils arrivait près d'une carrière, les jeunes gens entendirent un rugissement puissant et bestial, suivi d'un petit cri apeuré. Aussitôt, le prince se redressa. C'était un dragon, il en était sûr !

Il éperonna son cheval qui partit au galop, entraînant les autres à sa suite. Le cadeau de sa marraine se rappela brusquement à son esprit. Elle avait bien dit que ça protégeait du feu, non ? Il s'arrêta et descendit de cheval. Voyant que ses compagnons hésitaient sur ce qu'ils devaient faire, il leur enjoignit de continuer d'un signe de tête. Qu'ils aillent tous crever ! Une fois qu'ils eurent disparu de son champ de vision, Kazuya attrapa la combinaison et parvint à l'enfiler tant bien que mal.

Au loin, il voyait de grandes flammes s'élever. Les cris et les rugissements lui parvinrent pendant quelques minutes, puis les bruits humains se stoppèrent.

« Quelle bande d'imbéciles ! Ils sont à dix et ils se font tuer quand même ! Tss... »

Il se rapprochait du dragon discrètement, l'épée à la main. En baissant les yeux, il aperçut des corps calcinés. Loin de l'effrayer, cette vision le galvanisa. L'animal était énorme, d'un vert tirant sur le bleu, le dos couvert d'écailles. Il l'interpella:

« Hé, saleté ! Fais-moi voir un peu ta tronche ! »

La grosse bête se tourna. Ses naseaux frémirent et Kazuya eut juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter l'immense flamme. Il se mit à chercher le point faible de son adversaire et se rendit compte que la patte avant droite était la seule partie dépourvue d'écailles du corps du dragon, mais aussi la seule qu'il cherchait à protéger. Le jeune homme essaya donc de s'approcher de cet endroit vulnérable. L'animal, ayant compris ce qu'il voulait, lança sa patte en avant et projeta Kazuya à une dizaine de mètres. Il se releva en chancelant et chargea, slalomant entre les jets brûlants. Sa marraine avait raison, il ne sentait presque pas la chaleur avec cet habit. Le dragon, déconcerté, commis l'erreur de lever sa patte droite. Le prince s'y accrocha et se mit à enfoncer sa lame dans la chair de la grosse bête. Celle-ci secouait son membre meurtri dans tous les sens, dans l'espoir de se débarrasser de son tortionnaire.
Soudain, elle poussa un cri déchirant et s'affaissa sur le sol, Kazuya ayant juste le temps de sauter sur le côté pour ne pas finir écrasé. Il resta quelques instants par terre, reprenant doucement une respiration régulière, puis se leva et essuya son épée dans l'herbe. Ceci fait, il se mit à chercher autour de lui :

« Où est-ce qu'elle est bon sang ? Devrait y avoir une meuf quelque part par là, normalement ! »

Des éclats de voix attirèrent son attention. Ça venait du dragon. Intrigué, il fit le tour du corps . Une fille, de dos, donnait des coups de pieds rageurs dans le cadavre et lui hurlait:

« Espèce de...de sale bête ! Ma robe est toute abîmée maintenant ! Qu'est-ce que je vais dire à maman, hein ? Gros tas ! »

Elle s'arrêta, main plaquées contre sa bouche, comme si elle venait de proférer, une énorme insulte.
Kazuya la trouvait vraiment stupide, pour rester poli, de s'acharner ainsi sur un animal déjà mort. Il s'approcha d'elle et lui fit remarquer:

« Excuses-moi de te casser dans ton élan, mais tu sais, ça sert à rien du tout. Tiens, au fait, j'm'appelle Kazuya et je t'ai sauvée donc tu viens avec moi mais on s'arrange pour éviter de se marier. Allez hop ! » finit-il en la tirant par la main.

Complètement abasourdie, la princesse fit trois pas à sa suite avant de se dégager violemment. Kazuya se retourna :

« Y'a un truc qui va pas ?
- Je...je ne suis pas une princesse.
- Bah pourtant on dirait. T'a une couronne et t'es une fille.
- N...non... » murmura-t-elle d'une voix presque inaudible.
« Non quoi ?
- Je ne suis pas une fille...
- QUOI ??? »

Il avait hurlé si fort que des oiseaux s'envolèrent. Sous ses yeux ébahis, l'autre enleva ses cheveux, enfin sa perruque. C'était bel et bien un homme. Kazuya resta immobile un court instant, la mâchoire décrochée, avant de se frapper le front de la main et de reprendre la parole.

« Ah d'accord...! J'ai compris ! Bon alors maintenant va falloir trouver un enchanteur...Je crois que Merlin habite dans le coin, non ?
- Un enchanteur ? Pour quoi faire ? »

Kazuya la regarda...non, le regarda...enfin bref, comme si la personne en face de lui était la dernière des demeurées.

« Bah pour que tu redeviennes une fille ! C'est logique ! On t'as transformée en mec, et vu que je dois ramener une princesse, faut trouver Merlin ! OK ?
- Euh...Je crois qu'il y a une chose que tu n'as pas comprise... Je n'ai JAMAIS été une fille. Je suis un homme... »

Voilà qui contrariait Kazuya. Il l'aurait bien traîné de force chez un magicien pour le changer en fille contre son gré, mais il personnellement, lui-même n'aurait pas apprécié. Et puis d'un autre côté, il était soulagé. Il fronça les sourcils.

« Alors pourquoi t'es habillé en fille ? Et puis c'est quoi ton nom d'abord ?
- Jin. Et pour mon habillement, c'est une histoire assez bête.
- Dis toujours.
- En fait, mes parents ont toujours voulu une fille. Après sept garçons, ils en eu marre et se sont juré que leur prochain enfant, fille ou garçon, serait élevé en tant que princesse. J'ai eu le malheur de naître...Et depuis que je suis tout petit, je dois porter des robes et des perruques et mes comporter comme une fille.
- Oh l'horreuuuuuuuuur... » souffla Kazuya. « Ça doit vraiment être galère, en plus, tout ce tissu. »

Jin eut un sourire crispé.

« Je te le fais pas dire. Mes frères ont quand même eu pitié de moi, donc ils m'emmenaient à la chasse en cachette mais bon... »

Kazuya avait vraiment pitié de lui. Franchement, les parents étaient complètement inconscients ! Supporter une robe 24h/24.... Brrr....En plus Jin était loin d'être moche, alors il aurait facilement trouvé une femme, et ses parents auraient été contents. Il le trouvait même très attirant.

Ils discutèrent plusieurs heures, chacun racontant sa vie à l'autre. Tous deux la détestaient. Plus ils apprenaient à se connaître, plus ils s'appréciaient, surtout que Kazuya avait donné des vêtements masculins à Jin, qui se sentait à l'aise pour la première fois de sa vie.

Ils dînèrent de grillades de dragon. Même si le jeune prince avait quelques doutes sur la comestibilité de cette viande, il lui fallut se rendre à l'évidence: c'était délicieux. Jin avait agrémenté leur repas de champignons, d'herbes et de baies savamment sélectionnés et arrangés. Il cuisinait vraiment bien.

Comme la nuit s'avérait fraîche, voir pluvieuse, ils se confectionnèrent une cabane avec la robe de Jin. Pour une fois que ces mètres de tissus étaient utiles !

Une fois allongés, ils continuèrent à parler, jusqu'à que Jin s'endorme. Kazuya resta à le regarder, admirant son visage serein. Il leva une main et appuya légèrement un doigt sur le bout de son nez. L'endormi le bougea un instant, ce qui le fit ressembler, du point de vue de Kazuya, à un petit lapin. Il sourit, nicha sa tête contre l'épaule de Jin et ferma les yeux.



Il se réveilla le lendemain en pleine forme; il n'avait jamais aussi bien dormi. Il voulu se relever mais une pression au niveau de sa taille l'en empêcha. La main de Jin. Étonné, il releva le visage et tomba sur le sourire de l'autre occupant de l'abri.

« Je suis confortable ? »

Kazuya rougit comme une damoiselle. Il était gêné que Jin l'ai trouvé blotti contre lui, mais aussi un peu effrayé. Jusque ici, tout le monde avait réprouvé son attirance pour les hommes et il ne voulait pas que la seule personne qu'il considérait comme un ami le rejette aussi.

« Je suis désolé...je n'...
- C'est pas grave. J'en ai aussi profité...» avoua-t-il en se mordant la lèvre, à son tour mal à l'aise. Il se reprit précipitamment: « Enfin je voulais pas faire quoi que ce soit de répréhensible, juste... c'était...agréable...
- Tu es...homo ? »

Jin détourna le regard, ne sachant que faire. Kazuya, comprenant qu'il avait mal interprété ses paroles, se rattrapa en lui confiant son secret. Encore une chose qu'ils avaient en commun.



Ils chevauchaient depuis quelques jours en direction du royaume du père de Kazuya. Ils n'avaient pas encore réfléchi à ce qu'ils lui diraient, mais pour l'instant, ils s'en moquaient bien.

Kazuya ne pensait plus à se plaindre de crampes. Les bras de Jin enserrant ses hanches et son menton sur son épaule étaient beaucoup plus importants.

Au milieu de la journée, ils firent une pause pour reposer le cheval et s'étendirent sur l'herbe côte-à-côte. Les deux jeunes gens essayaient de trouver à quoi ressemblaient les nuages, et cela les amusaient beaucoup car Jin avait des idées bizarres.

« Et tu vois le gros, là, eh ben c'est une femme avec un balai à cheval sur un lapin ! »

Kazuya tourna la tête vers lui, haussant un sourcil. Ses yeux s'attardèrent sur ses lèvres charnues qu'il mourait d'envie d'embrasser à cet instant. Pour la première fois de sa vie, il pouvait être lui-même, laisser libre cours à ses envies s'il le souhaitait...et tout ça grâce à lui.

Soudain, son regard croisa celui de Jin.

A cet instant, Kazuya envoya tout balader. Ce qu'il aurait dû faire ou pas à cause de son rang n'avait plus d'importance. Il se pencha légèrement et posa délicatement ses lèvres sur celles de Jin, qui apparemment n'attendait que ça puisqu'il lui répondit aussitôt et passa ses mains dans son dos afin qu'il se retrouve sur lui.

Ils se séparèrent et Kazuya reposa son visage sur le torse de Jin alors que celui-ci lui murmurait:

« Je t'aime...
- Moi aussi...ma princesse ! »
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