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 EunHae/ sans titre principale

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2 participants
AuteurMessage
LadyWolf

LadyWolf


Messages : 85
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 27
Localisation : Caouennec Bretagne

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MessageSujet: EunHae/ sans titre principale   EunHae/ sans titre principale Icon_minitimeDim 7 Juil - 19:11

Je n`ai pas de titre pour cette fic, mais je suis preneuse d`idees si toutes fois les personnes qui l`auront lu auraient des idees.
J`ai pas de resume, je ne sais pas resumer mes fics...
bref, j`veux l`avis de toute personne qui lira ma fic!!! SVP!!!


Me voilà de retour dans mon pays natal qui est la Corée du Sud. Cela fera quatre ans que je suis partit étudier à l’étranger, Aux États-Unis, pour découvrir une culture différente de la mienne et pour améliorer mon anglais. Je m’appelle DongHae et suis un jeune diplômé de la Julliard Académie, cursus danse. Je ne sais pas si cela me servira à grand-chose, mais j’ai toujours aimé danser, et ma famille ainsi que mes anciens professeur m’ont toujours dis que j’ai un excellent niveau, personnellement je trouve que je ne danse pas si bien qu’on me le dit. À présent, je rentre dans le domaine familial retrouver ma mère et ma jeune sœur. Demain je ferai le tour des petites annonces pour avoir un travail, en espérant trouver quelque chose en rapport avec la danse. Je ne suis pas sure de trouver grand-chose, j’aurais dus prendre un cursus et une université plus ordinaire, j’ai étais idiot sur ce coup, il y a maintenant quatre ans de ça. Ce n’est tout de même pas le moment de déprimer et de revenir sur un passé lointain.
Je suis maintenant en route pour le centre de Séoul, à la recherche d’un emploi dans lequel je ne ferais pas de gaffes. Je n’ose espérer trouver quoi que ce soit, mais après tout on ne sait jamais. J’ai mal au crâne depuis mon réveil, la cause en est que je n’ai pas réussis à dormir de la nuit, et que je manque de sommeil à cause du décalage horaire. Je ne sais pas exactement pourquoi je ne suis pas plus stressé que ça, au contraire malgré la fatigue et le mal de tête je suis plutôt serein, calme, un peu trop peut-être, mais ce n’est pas grave, au contraire même. Bon, me voilà devant l’office, je ne vais pas aller par quatre chemin et entre d’un pas peu assuré certes, sauf que je n’ai pas le choix si je veux, après avoir un salaire, me trouver un petit appartement pour ne pas déranger ma mère en restant à la maison. On n’a jamais était très riche, mon père étant décédé depuis plusieurs années c’est ma mère qui paye tout, la maison, les études de ma petite-sœur, et avant les miennes comme je les ai terminées récemment. Je sais qu’en vivant dans mon propre appartement, je l’aiderai beaucoup, puis je lui reverserai un peu d’argent pour l’aider encore plus. En rentrant je m’aperçois que je ne suis pas le seul jeune homme d’à peu près mon âge à être à la recherche d’un travail. Je commence à me demander si j’ai bien fais d’être passé aujourd’hui ! Maintenant que je suis rentré dans les locaux, je ne vois pas pourquoi je ferais marche arrière, et je pense qu’il serait mal venue de ma part d’agir en lâche. Dans cet office tout est organisé par domaine, du bâtiment en passant par la bureautique, l’informatique et tout le reste. Pour ce que je veux ce sera sûrement dans le domaine des arts, faut que je trouve le bureau concernant ce que je recherche. Il y a du monde, je n’arrive pas à trouver ce que je veux, et mon mal de tête ne m’aide à rien, j’ai même l’impression qu’il empire avec tout le bruit qu’il y a autour de moi. Je ne sais plus trop ce que je dois faire. Il y a des sièges en face de là ou je me trouve, je vais m’asseoir en espérant que ça passe. Je regarderai à nouveau dès qu’il y aura moins de monde, si jamais les lieux se vident un peu.
_ Jeune homme, vous-avez besoin de quelque chose ?, me demande une voix de femme, sûrement une secrétaire du lieu.
_ Bonjour, oui, je suis à la recherche d’un travail, mais je ne trouve pas le domaine de ce que je veux, et comme il y a du monde, je voulais m’assoir un peu, attendre que ça se vide. J’ai du m’assoupir, je m’en excuse, j’ai une migraine pas possible. Désolé si j’ai dérangé.
_ Non, ne vous en faites pas. C’est juste que je suis du bureau juste à votre gauche et que je vous voyez assis depuis pas mal de temps, je pensais que vous n’allez pas bien. Je peux peut-être vous venir en aide ?
_ Ce serait gentil de votre part, lui dis-je en lui souriant poliment en essayant de me relever avec mon mal de tête toujours aussi fort.
_ Quel domaine recherchez-vous ?
_ Les arts, la danse plus particulièrement.
_ Les arts… Venez, je vais vous conduire au bureau concernant ce que vous recherchez.
Elle me conduit dans un petit couloir que je n’avais pas du tout remarqué, et me fais signe d’entrer dans le troisième bureau sur ma droite. Avant d’y entré voyant qu’il n’y avait aucun autre candidat je toc légèrement. C’est à nouveau une femme qui m’accueille, très souriante elle me dit de m’assoir sur un des siège en face d’elle. Je lui explique alors que je suis diplômé en danse d’une université américaine et que je suis à la recherche d’un travail dans le domaine de la danse, toute danse confondue. Elle me demande si j’ai mon diplôme avec moi pour s’assurer que je ne lui mens pas. En voyant mon beau de papier tout froissé venant de la Julliard Académie elle sourit sans rien dire. Je ne sais pas ce que cela veut dire mais j’attends qu’elle me dise quoi que ce soit. Je la vois fouiller dans ses papiers, je commence à être nerveux, a-t-elle ou n’a-t-elle pas quelque chose pour moi ? Je pense que j’avais raison, je n’aurais pas du choisir danse. J’ai toujours aimé danser, et j’aime toujours ça mais je sais que c’est un domaine difficile pour vivre. Au bout de plusieurs minutes elle me tend une feuille en s’excusant de l’attente mais qu’elle me chercher une annonce qui devrait m’intéressé. Sur cette feuille il y a de marqué : <<Cherche danseur pour être assistant professeur à l’école de danse ‘‘Kirin’’. Merci aux intéressés de me contacter sur le numéro ci-dessous>>. Après avoir lus cette feuille la femme me demande si je suis intéressé par cette annonce, tout souriant, tout content je lui réponds que oui, et que j’appellerai sans fautes vers les heures de midi pour être sure de ne pas déranger. Elle m’explique, avant que je ne quitte son bureau, que cette école est une propriété, que le professeur en est aussi le directeur, qu’il travail seul et que cela fais pas mal de temps qu’il est à la recherche de quelqu’un pour l’aider et que le numéro indiqué est celui de son téléphone portable personnel, elle me dit aussi que c’est lui-même qui demande de dire tout ça aux intéressés, s’il y en a. Je la remercie en m’inclinant poliment et prend congé d’elle. Je sors calmement de l’office et à peine sortit dehors je prends mon téléphone et appelle ma mère.
_ Allo ? DongHae ?
_ Oui maman, c’est moi. Je sais que tu es sans doute au travail, je m’excuse si je te dérange.
_ Mais non mon fils, tu ne me dérange pas. Pourquoi un appel si soudain ? Tu n’as rien trouvé ?
_ Si justement, je t’appelle pour te dire que j’ai peut-être, oui peut-être quelque chose. Je dois appeler dans la journée pour savoir si il y a possibilité que je rencontre le patron dans l’après-midi ou demain. Si je peux le voir cet après-midi je te dirais si je suis pris pour le poste ou non.
_ Mais DongHae, tu ne m’as pas dis en quoi il consisterait ton travail.
_ Ah oui, j’ai oublié. Ce serait en tant qu’assistant professeur en danse.
_ Je suis fière, et je le serai encore plus si tu es pris et que tu arrives à faire de ta passion ton métier. Je dois te laisser, je dois travailler. À ce soir mon fils.
_ Oui maman, à ce soir.
Je n’en reviens toujours pas, il y a de forte chance pour que j’ai un travail dès ce soir ou dès demain. Je suis content, joyeux, mais j’ai toujours aussi mal au crâne ! Comme il est encore tôt je ne vais pas traîner dehors et rentrer prendre quelque chose contre cette migraine, si c’est une migraine. Je vais sûrement me remettre au lit, une petite sieste en plus ne me fera pas de mal, surtout si je commence bientôt le travail. Si je suis pris, je crois que je ferais partit des hommes les plus heureux du monde. Puis un travail dans le milieu de la danse, ce n’est pas tout les jours que l’on en trouve !
Ce n’est que bonne demi-heure plus tard que j’arrive chez moi bien que j’ai pris le métro. À peine rentré je cherche n’importe quel médicament qui pourrait m’enlever ce mal de tête insoutenable. Je commence par chercher dans la cuisine sur les étagères mais ne trouve pas, je vais voir dans la salle de bain, dans la boîte à pharmacie si il y a quelque chose qui pourrait faire l’affaire, mais c’est pareil rien à l’horizon, j’abandonne l’affaire. Puisqu’il n’y à pas de quoi soulager la douleur, je n’ai plus qu’à aller me coucher. Avant de me mettre dans mon lit je branche mon réveil à midi et demi pour être sûre de na pas appeler trop tard. Puis me couche en regardant l’heure : 10 heures et 20 minutes, je vais pouvoir me reposer deux petites heures, c’est déjà bien !
Deux heures et dix minutes plus tard, j’entends la sonnerie infernal de mon téléphone. Je me réveil en sursaut, l’attrape et le coupe. Je me lève tant bien que mal, je dormais si bien ! Une fois levé, réveillé comme il faut, je vais chercher le papier dans la poche de ma veste et tape le numéro, hésitant. Je n’ai rien à perdre en appelant, au contraire ! J’espère que l’appel ne sera pas trop tôt ou trop tard pour lui, je ne veux pas avoir l’air mal alors que je ne le connais pas. S’il ne répond pas je laisse un message sur son répondeur en indiquant mon numéro pour qu’il me recontacte. Bon aller, j’appelle.
_ Oui bonjour, c’est pour ?, demande-t-il après avoir répondu à la seconde sonnerie.
_ Euh, bonjour, dis-je avec difficulté, j’appel pour le poste. Je suis passé à l’office la plus proche de chez moi, et dans le domaine que je cherche on m’a proposé votre demande.
_ Ah ! Oui, hum, fait-il en cherchant quelque chose me semble-t-il j’entends comme des bruits de papiers, attendez deux petites minutes, je chercher quelque chose, j’ai besoin de mes deux mains !
_ Oh, bien sûr, faites, faites. Désolé si j’appel au mauvaise moment.
_ Non, ne vous en faites pas je suis à table, enfin en train de manger, je cherche juste mon emploi du temps.
Je le laisse chercher tranquillement. À sa voix, bien que ce soit par téléphone, il semble assez jeune. De toute façon, peu m’importe l’âge qu’il peut bien avoir, tant que je trouve du travail, tout me va. Au bout d’un certain temps il reprend la conversation.
_ Je suis sincèrement désolé, j’ai trop de truc sur mon bureau. Dites, quel jour sommes-nous s’il vous plaît ?, me demande-t-il ?
_ Nous sommes mardi, réponds-je me demandant si c’est une question piège.
_ Merci, je suis un peu paumé en ce moment, je travail sept jours sur sept alors ce n’est pas facile. Bon, je fini pas trop tard, je ne choisi pas sans connaitre le potentiel du candidat. Cela vous dérangerai de passer vers les coups de 21 heures ? Avec votre diplôme s’il vous plaît, voir si ça vaut le coup de vous faire passer l’épreuve. Je vous avoue, que je n’ai trouvé un bon danseur qu’une fois, mais il est partit deux semaines plus tard. Désolé, je suis un peu bavard.
_ Euh, ce n’est pas grave, fais-je me maudissant de ne pas trouver de mots. Pour 21 heures, aucun problème pour moi, je serais là.
_ Savez-vous au moins où se trouve l’école ?
_ Je vois vers où elle se situe oui, je me débrouillerai ! Merci !
_ Non, merci à vous. J’espère que vous serez digne d’être mon assistant professeur, je n’en peux plus de tout faire tout seul, c’est dure. Bon je vais devoir vous laisser, je vais être occupé avec des parents d’élève.
_ Au revoir, à ce soir, monsieur.
_ Ne soyez pas aussi formel, je n’ai que 27 ans ! Au revoir ne soyez pas en retard ! Et il raccroche.
27 ans !! Je n’en reviens pas, il a mon âge ! Enfin je ne les ai pas encore, seulement d’ici un mois. Tout de même, ce ne doit pas être facile tout les jours pour lui. Et en plus il travail tout le temps, et il dit que 21 heures ce n’est pas tard. Il y a plus tard que ça, mais ce n’est pas si tôt non plus ! Bon au moins j’ai une entrevue ou quelque chose y ressemblant. Je vais donc devoir danser si je comprends bien. Je vais prendre mes CDs avec moi, car je ne sais pas si je vais pouvoir choisir ou si ce sera une chanson imposé. J’ai envie d’y être, si mes talents de danse peuvent me servir à avoir un salaire et à aider quelqu’un je suis partant pour faire le nombre de nuits blanches qu’il faudra ! Je commence à avoir faim, mais la cuisine n’a jamais était mon domaine de prédilection, je ne sais pas cuire le moindre grain de riz, ma mère à sûrement laissé quelque chose pour moi dans le frigidaire, du moins, je l’espère sincèrement. En l’ouvrant je vois une assiette toute prête recouverte d’un film protecteur avec un petit mot accroché dessus. En prenant l’assiette je lis le mot laissé par ma mère pour moi où elle à écrit : <<Mon fils, je suppose que durant toute ces années tu réussis au moins un minimum dans la cuisine, au cas où ce ne serait pas le cas, je t’ai préparé ça hier soir avant de me coucher. Tu as juste à réchauffer le tout. Tu sais au moins faire ça ? Allez, mange bien !>>. Une maman, ça sert toujours ! Celle-ci c’est la mienne, et je suis fier d’être son fils. Maintenant je me réchauffe tout ça et passe à table ! Après avoir tout engloutit en deux trois mouvements, je retourne dans ma chambre. Je ne sais pas quoi faire, surtout que je n’ai rien de prévu avant ce soir ! Je n’ai pas dansé depuis bien deux ou trois semaines, je ne pense pas avoir perdu quoi que ce soit de mes capacités mais je devrais peut-être m’entraîner au préalable pour être sûre de faire quelque chose de bien. Étant donné que je suis dans ma chambre, que je suis seul à la maison et que nous n’avons pas de voisin, je vais pouvoir mettre le volume sonore comme bon me semble. Il est vrai que ma chambre n’a pas une grande surface, je vais devoir faire avec le peu d’espace que j’ai à disposition. Mon poste de musique branché, le CD mit en route je ne peux que me laisser guider par le son de la musique qui envahit la pièce petit à petit et qui m’envahit moi. Je ne sais pas pourquoi j’aime autant danser, je sais juste que cela me donne un tel plaisir, me fait un tel bien que je ne m’en passerai sans doute jamais. Tout en dansant, en improvisant plus particulièrement, je me remémore toutes ces années à l’université. J’y étais bien, un peu perdu les premiers mois, mais me suis habitué à la langue anglaise d’Amérique plus vite que je ne l’aurais pensé, les coutumes me sont venu seules. Je me suis fais des potes avec qui je vais essayer de garder contact, mais je pourrais toujours me faire des amis ici. Ce que j’ai préféré là-bas, ce sont bien sûr les cours de danse. Suivant les années je n’ai eu qu’un seul professeur, une femme, elle était strict mais apprenait bien à quiconque voulait apprendre. Je crois que je lui dois beaucoup ! La première musique du CD que j’ai mis vient de finir. Je ne sais pas du tout si j’ai fais quelque chose de bien, mais je ne vais pas m’arrêter tout de suite. Je danserai jusqu’à épuisement s’il le faut, mais il n’y a rien au monde qui me fait autant de bien que le simple fait de bouger mon corps sur le rythme d’une musique, n’importe quel genre musical, que ce soit sur de la pop, du classique ou même du hip-hop, je m’habitue à tout les types. Il ne m’a pas dis quel type de danse il enseigne, ce qui veut dire que je ne sais pas ce que je devrais danser ce soir. Je préfère ne pas y penser, je verrais ça en temps voulu ! La seconde musique démarre, le rythme est légèrement plus lent que la précédente, mais bien plus compliqué à suivre, je ne vais pas me décourager pour autant. Je me laisse à nouveau emporter par le son, je ne veux pas m’arrêter, pas tout de suite !
Ce n’est qu’après les 12 musiques composant ce CDs que je m’arrête, je suis en sueur, à bout de souffle, mon cœur bat à tout rompre, mais je me sens bien. Ce soir, j’espère être pris pour le poste. Lui, je ne le connais pas, je ne sais même pas à quoi il ressemble, ni s’il est honnête ou pas, mais je ne demande qu’une chose, avoir le poste et être sûr de pouvoir aider ma mère plus tard. Je suis en pleine après-midi, allongé en travers de mon lit me posant tout un tas de question, sans avoir la moindre réponse. J’ai envie d’être à ce soir, danser à nouveau, pour mon plaisir, mais aussi pour me prouver que danser me mènera à faire quelque chose de bien dans ma vie. Je ne sais plus du tout quoi faire en attendant que les heures passent.
Il est maintenant 20 heures. Je me suis endormi, je ne me rappelle pas vers quelle heure. Bon ce n’est pas tout, je n’ai qu’environ une demi-heure pour me préparer puis partir pour la salle de danse. Je file sous la douche, pas le temps de me laver les cheveux. Je vais enfiler un jogging je ne peux pas vraiment me présenter en jean tout de même ! Aller, ma douche fini je retourne dans ma chambre et prend mon ensemble Adidas noir acheté en Amérique, puis prend mes CDs laissés sur ma table de nuit, et vais mettre mes chaussures. À peine j’ai attaché les lacets que je file dehors. J’ai une vingtaines de minutes pour trouver la salle. Je lui ai dis que je sais à peu près où elle se situe, sauf qu’en vrai je ne sais pas du tout où elle peut bien être. Tant pis, je trouverai bien ! Et puis mince ! J’ai, normalement, de quoi payer un taxi, la course ne devrait pas être trop cher vu que l’école se trouve à Séoul et moi aussi. Deux minutes après un taxi s’arrête pas loin de moi, je l’interpelle et lui demande de me déposer à l’école de danse. Il me fait signe de monter. Assis derrière, je commence à me sentir nerveux, pour me calmer, j’essaye de mémoriser le parcours de la voiture. J’arrive à destination en 5 minutes, environ. Je paye et remercie le chauffeur avant de me diriger vers l’entrée de ce qui ne ressemble en rien à une école sauf l’enseigne accroché à son mûr. Il n’est pas encore 21 heures, je suis content, je n’ai pas de retard ! Tout en avançant tranquillement j’entends de la musique, il doit finir un cours. Je me dirige vers le son et me retrouve devant une porte entrouverte. Il est seul, pas d’élève à l’intérieur. Le voyant, de loin, danser, je n’ose pas rentrer de peur de le déranger dans de qu’il fait. Je reste à l’extérieur, le regardant danser. Je ne peux m’en empêcher. Je ne l’aperçois que peu, mais de ce que je vois, il danse avec une légèreté incroyable, c’est beau à voir. Je ne veux vraiment pas le déranger, gâcher ce spectacle magnifique. Ce n’est que lorsque la musique se termine que j’indique ma présence en frappant très doucement sur la porte. Essoufflé il me fait signe de rentrer.
_ C’est donc vous le candidat au poste ?, me demande-t-il dos à moi mais il me semble que c’est plus une affirmation qu’une question.
_ Hum, oui, dis-je hésitant. Je m’appelle DongHae.
_ Tu me semble jeune, quel âge as-tu ?, m’interroge-t-il en se retournant pour me regarder.
_ Bientôt 27 ans, réponds-je en bégayant comme je ne sais pas quoi.
Je n’ai pas pus, nan je n’ai pas pus me retenir de le regarder de bas en haut. Il n’est pas beaucoup plus grand que moi, fin, il porte un pantalon de jogging gris, un marcel blanc collé à son corps qui fait ressortir parfaitement les muscles de son torse. Son visage d’une beauté, de petits yeux couleur chocolat, des lèvres attirantes. C’est la première fois que je regarde un autre homme comme ça, il est d’une beauté à en couper le souffle. Je crois que lors de ma contemplation il me parlait, je n’ai rien entendue, ou rien capté. Mon cerveau est déconnecté. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, je ne le connais pas, mais je n’ai qu’une envie me rapprocher de lui et goûter ses lèvres. Nan, mais à quoi je pense là !! C’est un homme, je ne devrais pas penser à ce genre de chose avec un autre homme !
_ DongHae ? Vous allez bien ?
_ Euh, oui, oui, nan, enfin si. Dé-dé-désolé. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Pardon !
_ Mais de quoi êtes-vous entrain de parlez ?
_ Rien, je crois. S’il vous plait, ne me vouvoyez pas, ce midi au téléphone vous m’avez dit avoir le même âge que moi, ne soyez pas formel non plus.
_ Fais de même alors !, me dit-il me tirant par le bras me rendant encore plus agacée du fait qu’il n’ait rien dit pour le fait que je l’ai dévisager, ou plutôt regarder avec plaisir. As-tu au moins compris ce que je t’ai dis pendant que tu avais la tête ailleurs ?
_ Sans mentir, nan, enfin, je n’ai pas entendu, pardon sincèrement. Je ne suis pas particulièrement tête en l’air d’habitude, je ne sais pas ce qui m’a pris.
_ OH, oh ! Ce n’est rien ! Bon en un mot. J’vais te faire danser, sur n’importe quel style de musique que tu veux. Je veux juste une chose, de la performance. Je n’attends pas de toi que tu danse forcément parfaitement, mais que tu sache te débrouiller. As-tu ton diplôme ?
Je lui sors mon diplôme de ma poche, lui tends le petit bout de papier, intimidé par cet homme, cette proximité de nos deux corps et sa main toujours accroché à mon bras. En prenant mon diplôme il s’aperçoit qu’il tient toujours mon bras et que je regarde sa main ainsi placé. Il la retire en s’excusant. Rougissant, je lui dis qu’il n’y avait rien de grave. Je le vois regarder avec un sourire le bout de papier puis sans me le rendre il me dit de le suivre au niveau du poste de musique.
_ Bon, en voyant ça, je crois que la performance sera, la perfection que je ne cherche pas, sauras-tu tout de même me la donner ? me demande-t-il un léger sourire carnassier aux lèvres.
Je n’en ai pas compris la raison. Il met une musique, je crois que c’est la même que lorsque je suis arrivé tout à l’heure. Dans un rythme très pop comme on en trouve beaucoup ici, en Corée du Sud. Je n’attends pas qu’il me dise de me lancer, et commence à enchaîner les pas. Je ne pense à rien d’autre qu’aux pas que je fais. Je sais qu’il me regarde, m’évalue, mais je n’en tiens pas compte. J’entends rien d’autre que la musique, ne sens rien d’autre que l’air autour de moi. Je ne sais plus où je suis, juste que la musique m’emporte, j’ai les yeux fermés, je suis envahit par le son, le rythme ! Qu’est-ce que j’aime danser, me sentir vider de tout mes sens, être emporté dans un autre monde ! À la fin de la musique je m’écroule au sol, de fatigue, mais surtout de plaisir.
_ Euh, DongHae ?
_ Oui ?
_ Je… Tu vas bien ?, me dit-il en me relevant.
_ Oui, je vais très bien ! Je ne peux aller mieux que ça.
_ Le poste est à toi dès que tu veux !
_ HEIN ?!, fais-je surpris.
_ DongHae, vient avec moi. Je vais t’expliquer pourquoi je sais que tu es fais pour me seconder.
Il me prend à nouveau le bras en m’entraîne dans le couloir par lequel je suis arrivé. On rentre dans une pièce qui me semble être son bureau. J’suis à bout de souffle, le voyant il me dit de m’asseoir et il se met en face de l’autre côté de la petite table. Une fois assit il commence à m’expliquer les raisons qu’il a de me choisir moi et de ne pas chercher quelqu’un d’autre pour le poste. Il me dit que ma prestation était bien loin de ce à quoi il pouvait espérer pour un assistant, que je mérite d’avoir eu mon diplôme, et qu’il est content que je sois venue pour le poste. Tout au long de son explication je me sens rougir petit à petit. Je suis gêné, mais content. En même temps qu’il continue de me parler je le vois chercher quelque chose dans ses dossier, je ne peux que l’admirer encore une fois. Cet homme est tellement attirant ! Ses cheveux d’un blond décoloré qui lui tombe sur sa nuque, sur sa peau pâle. J’ai envie de m’approcher, de lui caresser les cheveux, je suis certain qu’ils sont d’une douceur. Lorsqu’il se redresse un petit livre en main je sors de ma rêverie le rouge aux joues ce qu’il ne tarde pas à s’apercevoir.
_ Euh, j’ai quelque chose sur moi ?, me demande-t-il. C’est la deuxième fois que tu me regarde comme ça.
_ Désolé, dis-je comme un enfant qui s’excuse après avoir fait une bêtise. Non tu n’as rien, c’est moi qui ne tourne pas rond, pardon.
_ Tu es sûr que tout va bien, hein ?
_ Oui, excuse-moi, ce n’est rien. Le livre là, c’est le registre des élèves du lycée du quartier Est de Séoul d’il y a 5 ans, je me trompe ?
Je n’avais pas reconnu le livre avant, c’est en voyant l’écrit sur le dos de couverture.
_ C’est bien ce que je me disais !, fait-il en sautant de sa chaise. Tu y étais aussi, n’est-ce pas ?
_ Oui, puis je suis parti à l’université en Amérique. Mais pourquoi l’avoir sorti ?
_ Je l’ai sorti, ou plutôt ressorti car tout à l’heure quand j’essayer de t’expliquer les choses dans la salle de danse, ton visage me disait quelque chose. En te regardant danser j’y réfléchissais. C’est quand tu t’es écroulé que ce la m’a fait tilt. Tu faisais toi aussi partit du club de danse, tu étais toujours dans le fond. Je n’avais jamais osé venir te parler, pourtant tu ne me semblais pas méchant, mais au lycée j’étais quelqu’un de très timide, voir peureux.
_ Excuse-moi, je ne me souviens pas de toi…
_ Normal, j’ai bien changé. Si je te dis le fils de la professeure de danse au collège, le brun que tout le monde rejeté et qui n’a pas su faire ses preuves en danse alors que ça a toujours était son rêve ?
_ EunHyuk ?
_ Oui, c’est bien moi. Tu te souviens au moins de mon nom, dit-il d’un air triste.
Je ne savais pas quoi dire. Si c’est bien lui, il ne ressemble plus au garçon d’autrefois, il n’a rien à avoir. Je ne me souviens que très vaguement, ça remonte à longtemps. J’ai étais du collège au lycée avec lui, pas dans les mêmes classes, mais dans les mêmes établissements. Je ne lui ai jamais adressé la parole. J’étais toujours seul, dans mon coin, cherchant juste à faire de mon mieux dans la discipline qui me plaisait le plus. Lui étais soit sur le devant du groupe, soit dans les gradins. Je sais que les autres du club le rejetaient car il était le fils de la professeure quand nous étions au collège, mais au lycée aussi il était rejeté, je n’en ai jamais su la raison. Je ne sais quoi faire non plus. Ce jeune homme d’autre fois, est devenu un excellent danseur, un magnifique homme. Et moi, je suis là assit le regardant d’un air ahuri. Je n’arrive pas à me faire à l’idée que c’est lui. Son visage triste qui était joyeux il y a même pas deux minutes me perturbe, non ce n’est pas son visage ainsi qui me perturbe, c’est lui entier qui me rend comme ça ! Je me lève d’un bond, gêné de me sentir rougir à nouveau sans savoir pourquoi, et me dire vers la porte pour quitter la pièce. Lorsque j’arrive en face de la porte il me crie :
_ Reste !! Reste, avec moi, ici, s’il te plait.
_ Je ne, non, je ne peux pas !
_ Veux-tu danser à nouveau ? Veux-tu savoir pourquoi au lycée aussi j’étais rejeté ? Pourquoi je ne m’étais pas inscrit au club de danse la deuxième année de lycée ? Pourquoi au lycée non plus je ne t’ai pas adressé la parole ni autre garçon ? Et pourquoi j’ai continué la danse par plaisir seulement quand mes parents se sont séparé et que je suis parti vivre avec mon père ?
_ Je ne veux pas savoir tout ça. Tu n’as pas à me raconter. Mais si tu viens avec moi, et que tu danse avec moi je veux bien danser à nouveau.
_ DongHae, je vais simplement te dire pourquoi aucuns assistants que j’ai eus avant toi ne sont pas restés. Tous dansaient bien, avaient du potentiel, mais aucun n’a pu accepter d’avoir un patron sois plus jeune, sois que ce patron ne soit pas attiré par les femmes.
Entendant ça je me retourne vers lui, pour regarder le visage qu’il arbore. Il n’a pas l’air de plaisanter. Je relâche la poignée et, sans savoir pourquoi, dans un élan venue de je ne sais où je me dirige vers lui et le prend dans mes bras. Au même moment où mes bras l’entour je le sens se tendre. Je ne sais pas si c’est de surprise ou d’autre chose, mais je ne peux, ou plutôt ne veux pas le lâcher.
_ DongHae, que fais-tu ?, me demande-t-il sans enlever mes bras autour de sa taille.
Je n’arrive pas à lui répondre. De toute la soirée je l’ai regardé, je l’ai trouvé beau au premier coup d’œil et maintenant je suis contre lui. Je ne bouge plus, j’attends qu’il me repousse, je suis tellement bien comme ça. Mais il ne fait rien. Pourquoi il fat rien ?
_ Que fais-tu ?, me redemande-t-il toujours en ne bougeant pas. DongHae, s’il te plait réponds-moi, pourquoi tu fais ça ?
_ Je ne sais pas, lui réponds-je le serrant plus fort, je ne sais vraiment pas.
_ DongHae, as-tu bien compris ce que je t’ai dis ?
_ Oui, j’ai compris, mais je ne vois pas où est le problème. Je ne refuserai pas le poste. J’en ai besoin, et ça ne me gêne pas que tu sois attiré par les hommes. Je le suis bien par toi.
Me rendant compte de ce que je viens de lui avouer je le lâche brusquement et sors de la pièce. Cette fois-ci il ne m’a pas retenue, mais je l’entends marcher derrière moi. Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui dire ça, mais je crois que c’est la vérité. Je ne me suis pas dirigé vers la sortie comme j’aurais sans du le faire, mais vers la salle de danse. Sortant mes CDs personnels je me dirige vers le poste de musique. Je sors son CD qu’il avait mit avant et le remplace par un des mien. Lorsque je mets la musique en route je le vois par la glace rentrer calmement dans la salle. Je reste immobile ne sachant que faire. Il voit par la glace que je le regarde avancer il m’interpelle par mon prénom, mais je ne bouge pas. Plus je le vois s’approcher lentement de moi, plus les battements de mon cœur s’affolent.
_ DongHae, me dit-il à nouveau, si tu as mis ta musique, je suppose que ce n’est pas pour rester sur place.
Je ne réponds toujours pas, je reste là, sans mouvement le voyant toujours se rapprocher de là où je suis. Je me sens cerné, incapable de faire quoi que ce soit. Il vient toujours dans ma direction, continuant à me dire de bouger, de faire quelque chose pour ne pas laisser la musique tourner pour rien. Je crois qu’il cherche des excuses pour ne pas parler de ma déclaration. Est-ce le cas, je n’en suis pas très sûr. Plus il s’approche plus je deviens perturbé. Pourquoi ne s’arrête-t-il pas ? Le voyant à moins de dix mètres de moi, ne sachant que faire je ferme les yeux me disant que ce n’est qu’un rêve mais lorsque je veux me pincer pour me le prouver il m’attrape les reins de ses fines mains. Je ne peux pas le repousser, ce contact, bien que simple soit-il, m’enivre. Il est si proche, trop proche peut-être. Toujours les mains sur mes reins, il se colle à moi me disant de me laisser faire et de garder les yeux fermés si j’en ai envie, puis, il se met à se déhancher sur le rythme de la musique, m’entrainant dans ses mouvements. Je ne peux que me laisser faire.
Tout en me dirigeant dans ses pas, les mains toujours bas dans mon dos, la tête posé sur mon épaule droite, il me murmure des choses, toutes sortes de choses.
_ DongHae, tu sais tout à l’heure quand tu es arrivé, je sais que tu es resté dehors à la porte. Je t’ai aperçu par la glace.
Je dégluti bruyamment, honteux.
_ Il n’y a rien à craindre, me dit-il me prenant le bras droit pour faire un pas plus long vers notre droite. Tu sais, si tu étais rentré tu ne m’aurais pas dérangé, ça ne me gêne pas que l’on me regarde danser.
Après avoir fini sa phrase, tout en ramenant nos bras il me fait tourner sur moi-même pour nous mettre face à face. Mes yeux sont toujours fermés, il est toujours contre moi, je me sens un peu bizarre. Sa présence me rend fou. Il est si proche, je peux sentir son odeur, je suis tendu comme je ne sais pas quoi. Il continue ses déhanchements, toujours ne me guidant.
_ DongHae, ce que tu m’as dis avant de quitter brusquement mon bureau, est-ce vraiment le cas ?, me demande-t-il en descendant lentement ses mains sur le dessus de mon postérieur.
_ Je, je ne suis pas sûre, je ne sais pas, dis-je intimidé, presque apeuré sans ouvrir les yeux.
Je sens son souffle dans mon coup, cette sensations est agréable, j’ai envie de le prendre dans mes bras et de le serrer le plus fort possible pour garder ce contact, mais j’ai peur qu’il le prenne mal.
_ S’il te plait, ouvre les yeux, regarde-moi, écoute-moi, me susurre-t-il au creux de mon oreille. DongHae, au lycée tu m’attirais déjà. Quand tu es entré dans cette salle il y a bien une heure maintenant, je ne t’ai pas reconnu tout de suite, mais en voyant ton visage la seule chose à laquelle j’ai pensé c’est : << Pourvu qu’il ait le niveau pour rester à mes côtés, Qu’il ne rejette pas le poste comme les autres parce que j’aime les hommes. >>. Crois-moi, quand tu as dis être attiré par moi, je crois que si tu n’étais pas partis comme un voleur, je t’aurais pris dans mes bras comme je suis en train de le faire.
Je ne sais pas ce qui me prend, je ne peux pas me retenir, j’attrape son visage, tout en ouvrant lentement les yeux je l’embrasse. Il ne me repousse pas, au contraire il appui le baiser faisant voler toutes peurs, toutes hontes en moi. Je me sens tellement bien ! Ses lèvres sont si douces, gouteuses. J’entours sa nuque pour approfondir cet acte des plus délicieux en prenant le rythme de la seconde ou troisième musique du CD. Il se laisse faire, c’est moi qui mène les danses, celle de nos corps toujours collé l’un à l’autre et celle de nos lèvres. Il entrouvre la bouche pour, je crois, se faire rencontrer nos langues. Je suis dans un monde de confusion. Et lorsque j’accède à sa demande, la sensation de nos deux langues qui dansent à leur façon m’enfonce encore plus dans cette confusion des sens. À bout de souffle c’est lui qui rompt le baiser me regardant droit dans les yeux. Gêné je rougis. Il me sourit avant de me donner un baiser du bout des lèvres.
_ Attends-moi là, je vais changer de CD.
Il me laisse là, alors que je suis sur le point de fondre. Il part en direction du poste tout en se dandinant. Il me cherche ou quoi?! Je suis déjà sur le point de lui sauter dessus ! Il remet le CD qu’il avait mit avant.
_ DongHae, me lance-t-il de sa place, et si on dansait sincèrement cette fois ?
Pour toute réponse je fis un signe de tête positif. Il me fait signe de m’approcher de lui, alors je m’approche tant bien que mal, la respiration haletante, le cœur cognant ma poitrine à m’en faire mal. Une fois arrivé jusqu’à sa hauteur il m’attrape la main et m’emmène à sa suite, au milieu de la salle face au miroir. Il se place à environ 3 mètres de moi et me dit de refaire les pas qu’il fera. Il commence par se diriger vers la droite, je fais de même. On enchaîne des pas les uns après les autres. Mais je me rapproche de plus en plus de lui, il le sait mais ne dit rien. Je continue de le suivre dans la chorégraphie improvisé. Plus je m’approche plus j’ai l’impression que ses pas sont aguichants, tentateurs. En voyant son sourire dans la glace, aucun doute il me test. Il veut me trouver il m’aura.
Je me jette dans son dos, l’agrippant de toutes mes forces, glissant mes mains sur son ventre pour sentir ses muscles. Son marcel me gêne, je le lui enlève. Se retrouvant torse nu dans mes bras, il m’attrape les bras en faisant en sorte que je le serre encore plus. Dans un élan d’adrénaline je laisse mes mains parcourir son torse, en partant de son bas ventre, passant par ses abdos que je découvre avec plaisir, remontant lentement avec des soupires d’approbations de la part d’EunHyuk. Sa peau est si douce ! Je ne m’arrête pas, remontant toujours jusqu’à m’attarder sur ses pectoraux. Au moment je commence à caresser doucement ses tétons de mes pouces, il se met à gémir d’une façon tellement sensuelle que je ne peux me retenir de les pincer et il gémit de plus belle. Entendre sa voix de cette façon est un délice pour mes oreilles. Je sens comme si des papillons venaient d’avoir élu domicile dans mon bas ventre, une sensation étrangement agréable. Il se retourne au moment ou je veux m’attaquer à son cou avec mes lèvres. Il est à nouveau face à moi, cette fois-ci il est torse nu. Je le dévore du regard tout en me mordant la lèvre inférieure avec gourmandise.
_ À mon tour, me dit-il avec un sourire des plus pervers en enlevant mon tee-shirt.
Sentir ses mains sur moi, je crois que je ne m’en passerai pas. Ses doigts caressants les moindres recoins de mon torse, me donnant des décharges électriques de plaisir. Au moment où ses mains arrivent au niveau de mes pectoraux, plus précisément sur mes tétons je ne peux retenir un gémissement de même nature que les siens avant. Remontant vers mon cou, puis passant une de ses mains dans ma nuque il m’attire à lui et m’embrasse à nouveau. Je sens la fièvre me monter à la tête, une fièvre de désir. J’agrippe ses hanches pour le collé à moi, puis pars à la découverte de son dos, les yeux fermés, mes lèvres toujours scellées aux siennes.
_ DongHae, gémit-il lorsque je romps le baiser pour reprendre mon souffle. Que fais-tu me demande-t-il alors que je pars à la dégustation de son corps.
Goutant son cou en laissant mon passage par de petits suçons, allant savourer son épaule gauche, descendant vers ses tétons qui durcissent par le contacte de mes lèvres, de ma langue caressant son bout de chaire droit sous des soupires de plus en plus intense de sa part. Puis continuant ma lancé en embrassant son ventre, son nombril. Lorsque mes lèvres arrivent à son bas-ventre et mes mains à l’élastique de son jogging, il me les prend et les remontent sur son torse. Je gémis quand je sens une de ses mains caressé mon sexe au travers du pantalon. Pourquoi fait-il ça ? Il n’a pas voulu que je lui fasse, mais il ne s’en prive pas. Sous le plaisir, je n’ose même pas répliquer. Il me prend par la main et me dirige vers le fond de la salle. Il me met dos au mûr, je n’arrive pas à le repousser, je suis sous sa domination. Je le sens enlever doucement mon pantalon. J’essaye désespérément de me contrôler pour ne pas hurler de plaisir en sentant ses mains frôler mes cuisses près de mon entre jambe. Si je n’étais pas contre le mûr je me serais sans doute écroulé au sol lorsqu’il met sa mains dans mon boxer en se mordant la lèvre.
_ Je n’aurais jamais pensé te donner autant envie, me lance-t-il une lueur malicieuse dans le regard.
Il se met à faire des vas-et viens sur mon sexe qui commence déjà à devenir douloureux. Je perds totalement pied, il me rend dingue. Sa main, c’est si bon ! De sa main libre il prend l’une de mes deux mains et la dirige vers son propre sexe par dessus son pantalon. Je ramène ma seconde main au même niveau, pour à mon tour lui descendre son pantalon, puis dirigeant une de mes mains dans son boxer pour lui donner le même plaisir qu’il me donne. De voir son visage ainsi empreint d’extase me mets encore plus dans tout mes états. Je colle EunHyuk à moi, serrant nos corps, nos sexe à travers nos boxer nos main respectives sur la virilité de l’autre. De mes lèvres j’attrape les siennes intensifiant mes vas et viens. Je sens qu’il fait de même, c’est un régale. Il entrouvre ses lèvres pour refaire rencontrées nos langues. C’est au bout de plusieurs minutes plus tard à bout de souffle, et au sommet du plaisir que je jouis dans sa main, un cri d’extase s’échappe au même moment de ma gorge, ce qui ne manque pas de le finir lui aussi. Nos cris mélangés raisonnent dans la salle de danse où nous sommes, la musique tournant toujours. Satisfaits et fatigués nous nous écroulons au sol. Allongés sur le parquet frais, enlacés nous essayons de calmé notre respiration. Je suis soudain pris d’un rire nerveux qui fait rire mon nouveau partenaire.
_ DongHae, tu rentre chez toi ce soir ?, me demande-t-il le souffle court. Je vis juste au dessus, tu peux rester ici pour ce soir. Il est tard à présent.
_ Je ne dis pas non, lui réponds-je un grand sourire aux lèvres. Je peux juste prévenir ma mère que je ne rentre pas ?
_ Il est presque 23 heures, es-tu sûr qu’elle ne dort pas déjà ?
_ Je lui dis juste par message que j’ai le poste et que je ne rentre pas car il est trop tard pour que je prenne un transport en commun, que c’est trop loin pour rentrer à pied et que j’aurais quelqu’un à lui présenter un autre jour. Tu me laisse faire ?
_ Vas. Je me rhabille un et t’attends devant la porte.
Je récupère mes habits enfile mon jogging, prends mon téléphone, envois mon message à ma mère puis le rejoins en sautillant presque au niveau de la porte de la salle.
_ Attends-moi près des escaliers sur ta gauche dans quelque mettre, j’arrive, je ferme juste la porte principale.
Nous montons deux étages avant de nous trouver devant une porte en bois. Il me dit d’entrer que la porte est ouverte. Je n’ose pas. Il me passe devant, ouvrant la porte et me dit à nouveau d’entrer. Une fois à l’intérieur il m’attrape par la main et me conduit à travers le petit appartement pour arriver jusqu’à sa chambre. Il me pousse gentiment à l’intérieur avant de refermer la porte sur nous. S’asseyant sur son lit, il m’attire à lui et m’embrasse à nouveau. Il s’allonge et me tire pour que je me mette à côté de lui. Je m’installe confortablement et pose ma tête sur son torse.
_ DongHae, comme tu prends le poste, que dis-tu de m’avoir avec ?
Je lui saute presque au cou en lui disant oui ! Je crois que je suis déjà fou amoureux de lui !

END


Dernière édition par LadyWolf le Lun 8 Juil - 13:11, édité 1 fois
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LadyWolf

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MessageSujet: Re: EunHae/ sans titre principale   EunHae/ sans titre principale Icon_minitimeDim 7 Juil - 20:16

AH!!!!! au ca ou, desole s`il y a trop de fautes d`orthographe, des ;ots en trops ou des fautes de frappe. mais maintenant que c`est poste, j`peux changer sur le forum...
desole, j`dis ca, parce que j`sui ssure qu`il y en a...
brf, donnez moi votre avis, sans faire gaffe aux fautes...
hihi EunHae/ sans titre principale 366781642 
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taiyochan
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MessageSujet: Re: EunHae/ sans titre principale   EunHae/ sans titre principale Icon_minitimeLun 8 Juil - 12:37

( Tu peux changer ce que tu a écrit avec le bouton " Editer " en haut à droite de ton post )
Tu verras/ a vu ma réponse par mail déjà, donc je réécrit pas tout, parce que EunHae/ sans titre principale 2394946569  x)
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MessageSujet: Re: EunHae/ sans titre principale   EunHae/ sans titre principale Icon_minitime

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